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Vacances, été 2001

Vive les vacances!

Je ne vous apprendrai sans doute rien en vous disant que j'avais très hâte d'aller me reposer quelques jours. Mais si vous êtes parent d'un enfant "hyperactif", vous savez probablement que toutes les vacances ne sont pas faciles.

Laissez-moi vous résumer très rapidement les événements.

Le premier jour

Notre très cher A. n'aime pas particulièrement les longs voyages en auto. Après un départ particulièrement réussi (deux heures sans trop de plaintes, GameBoy Advance aidant), nous sommes rapidement retournés à la réalité lors du reste du voyage. Heureusement, il a dormi une bonne heure.

Nous sommes allés visiter une petite auberge à Pointe-au-Pic. J'admets que l'endroit choisi n'est pas tout à fait adapté aux enfants hyperactifs, mais il est bien adapté aux parents en manque de repos. Le resto de l'auberge est délicieux, mais très, très tranquille. Nous appréhendions quelque peu notre première soirée. Nous avons gentiment mais fermement "coaché" A. pour qu'il se comporte bien au resto.

Surprise! Tout s'est très bien passé. Nous avons dû lui rappeler à quelque reprises de ne pas parler trop fort, mais c'est tout. Il a aimé tout ce qu'il a mangé et semblait adorer se faire appeler "Monsieur" par les serveurs. Ô joie!

Et le repos? Et la tranquillité? (Jour 2)

Hmmm. Dodo plutôt réduit. A. s'ennuie et il n'est pas facile de le tenir tranquille. Cette journée, nous allons voir les baleines à Tadoussac. La route a été assez difficile. Il a beaucoup aimé le voyage en bateau, mais ne suivait que très peu nos consignes. Le retour a aussi été assez difficile. Lui et moi étions assez frustrés. J'ignore exactement ce qui lui déplaisait. En ce qui me concerne, j'avais peu dormi et en j'avais assez de faire le policier.

Le second souper au resto a été plus difficile que le premier. Il parlait plus fort et était plus impatient.

Holidaynus interruptus

La seconde nuit fut particulièrement courte. A. s'est réveillé tôt, a décidé que c'était "platte" et stupide de dormir et qu'il voulait écouter la TV. Passe encore, mais pas moyen de s'entendre sur le volume ni sur le fait que de se lancer sur un sofa à 6h du matin, c'est platte pour les gens dans la chambre à côté de la notre. Absolument pas manière de le tranquiliser. Plus on essaie, plus il s'énerve. Exaspérée, Sandra se couche sur le balcon avec lui. On ne peut pas dire que ça l'ait calmé.

Les vacances devaient se prolonger de quelques jours (nous devions visiter l'une de mes tantes). Mais nous avons décidé d'écourter le tout. Assez, c'est assez. A. ne semble que légèrement déçu.

Environ un mois plus tard / Vaut presque mieux en rire

Je retourne au condo avec A. Il me parle de son ami qui est souvent en vacances et me dit "F.A. est chanceux, lui. Il va souvent en vacances. Vous vous êtes plattes, on n'a même pas eu de longues vacances!"

Bin coudonc.

Inutile de dire que cette charmante remarque fut le début d'une petite conversation...